Intégrer une start-up : même pas peur !

L’avènement du numérique et de la French Tech notamment a fait jaillir un nouveau type d’entreprises, qui ne ressemblent pas tout à fait aux autres mais qui séduisent de plus en plus les candidats à l’embauche.

Et pourtant, tout n’est pas rose dans le monde pressé de la start-up.

Décryptage de la jeune pousse !

La start-up : définition

Littéralement, le terme anglo-saxon signifie “société qui démarre”. Pour autant, toutes les créations d’entreprise ne peuvent se targuer d’être des starts-up.

En effet, plusieurs critères président à la qualification : une forte croissance potentielle, une activité basée sur l’innovation et un besoin de financement important qui passe par des levées de fonds.

L’état de la start-up est donc provisoire. La structure étant appelée, dès les premiers seuils de croissance atteints, à se transformer en entreprise comme nous l’entendons traditionnellement.

En attendant de retomber dans les modèles économiques classiques, la start-up est porteuse de nombreuses promesses pour les candidats à l’embauche.

Quelles sont-elles ?

La start-up : un autre management

Très attractive, la start-up, de par son fonctionnement innovant, a de quoi séduire les potentiels. Quelques exemples souvent cités par les collaborateurs des jeunes pousses :

  • Un mode de management moins hiérarchisé que dans les entreprises traditionnelles. La start-up est une petite structure dans laquelle les échanges notamment avec l’équipe de direction est facilitée. Le contact est plus personnel.

 

  • Il n’est pas rare dans une start-up qu’un collaborateur se voit confier d’autres missions que celles de son poste : la flexibilité est de mise, être multitâche est souvent une condition sine qua non. Cette opportunité d’apprendre vite séduit les jeunes diplômés.

 

  • Une possibilité d’évolution rapide. L’implication très forte des collaborateurs, la proximité avec la direction mais aussi la multiplicité des missions pour un seul et même poste, favorisent les évolutions et les promotions.

 

  • Une vision moins figée des recrutements et des compétences. Dans les starts-up, bien souvent, l’expérience prône sur les diplômes qui ne sont plus la référence absolue.

 

  • L’ambiance décontractée est un des atouts de la jeune entreprise, très appréciée par les collaborateurs en recherche de proximité et de partage des mêmes valeurs humaines.

 

Si les avantages de la start-up sont claires, force est de constater que ce mode de fonctionnement ne peut convenir à tous.

Non que celle-ci soit réservée à une tranche d’âge de la population – les jeunes diplômés ne sont pas les seuls candidats potentiels des start-up.

Mais travailler dans une jeune pousse requiert des compétences spécifiques et une bonne dose de témérité !

Travailler dans une start-up : pourquoi pas !

Intégrer une jeune pousse n’est pas de tout repos. En effet, les contraintes inhérentes à la vie d’une jeune entreprise en plein essor ne sont pas à négliger.

Créativité, autonomie, curiosité, polyvalence sont les qualités essentielles requises,  couplées à des exigences personnelles : forte implication, disponibilité sans faille, un esprit jeune et vif (aucunement lié à l’âge mais bien à la personnalité), une capacité de travail importante … Rares sont les collaborateurs de start-up aux 35 heures.
Par ailleurs, s’engager auprès d’une start-up, exige le renoncement à un certain niveau de rémunération. La rémunération dans les jeunes pousses est effectivement bien souvent inférieure à celles pratiquées sur le marché.

Si intégrer une start-up est un challenge passionnant qui promet d’être un accélérateur de carrière et de compétences, il convient d’être conscient de l’instabilité de la structure et de ses exigences. Le défi à un prix à payer qui n’est pas négligeable.

 

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