CreditJob a le projet de participer à la revalorisation du Chargé de Recouvrement et améliorer l’attractivité du métier.
Partons à la rencontre de Jean-Philippe Chargé de Recouvrement dans le secteur de la logistique.
1/Qu’est-ce qui vous a conduit à ce métier de Chargé de Recouvrement ?
J’étais à l’époque un gestionnaire de contrats et j’ai découvert ce métier de chargé de recouvrement dans le cadre d’une journée d’immersion organisée par mon employeur. Après une dizaine d’années au même poste, j’avais fait le tour de la question j’ai eu une opportunité qui s’est présentée avec un poste à pourvoir pour faire ce métier, je l’ai donc saisi.
2/Le plus gros défi dans votre travail ?
La gestion parfois compliquée de certains créanciers en difficulté financière que l’on doit convaincre de nous régler sans se laisser attendrir avec leurs propres soucis.
3/Une journée-type pour vous ?
Gestion des mails et appels entrants et sortants avec les débiteurs, afin de réduire au maximum les délais de règlements avec les clients réglant souvent en retard leurs factures.
4/Compte tenu de votre expérience, comment voyez-vous évoluer la fonction
recouvrement, quels sont les enjeux de demain ?
Je vois plus une évolution dans les outils pour y parvenir pour améliorer et optimiser les résultats (logiciels de recouvrement etc…) compte tenu de la digitalisation en plein boom. C’est un poste client important pour les entreprises parfois négligé sur ce point là.
5/Quelles sont, selon vous, les qualités d’un bon Chargé de Recouvrement ?
les qualités d’un bon chargé de recouvrement sont : être tenace et diplomate à la fois, avec une capacité d’écoute et d’observation, tout en devant rester ferme et courtois face à des clients pas toujours facile parfois, au téléphone notamment.
6/Qu’est-ce qui vous plaît dans votre métier ?
La multitude de procédures ou les différents moyens d’action pour recouvrer soit à l’amiable, soit au judiciaire.
7/Est-ce qu’il y a un conseil en particulier que vous gardez en tête ?
Essayer autant que possible de privilégier un recouvrement amiable selon le secteur d’activité dans lequel on se trouve, afin de maintenir un lien commercial avec le client pour d’éventuelles futures collaborations, l’absence de règlement étant souvent lié à des difficultés passagères de trésorerie.