Dans un contexte de crise ou post crise, les problématiques de trésorerie et de BFR sont devenues des éléments centraux, au cœur de la stratégie d’entreprise.
Dans ce sens, on peut dire qu’effectivement, il y a depuis 3 ans des tensions sur ces métiers de recouvrement et crédit.
Le secteur du recouvrement est-il un secteur en tension ?
Les entreprises ont des critères d’exigences accrus sur les compétences requises pour les postes en CDI.
En effet, aux critères passés sur les pures qualités de collecteur viennent s’ajouter des exigences en termes d’analyse financière ou de solvabilité et également la maitrise d’une ou plusieurs langues étrangères.
Cela traduit la volonté d’intégrer dans leurs équipes des collaborateurs avec une approche globale du recouvrement et une bonne compréhension des enjeux.
Les langues étrangères traduisent, elles, la globalisation de notre économie et des portefeuilles clients de plus en plus ouverts à l’international.
D’autre part, devant l’importance des enjeux financiers, il devient également commun pour les entreprises de rechercher des chargés de recouvrement pour des missions « coup de poing ».
Dans ce cas, les pré-requis sont essentiellement centrés sur l’expérience pure, la maitrise d’un secteur d’activité et de ces acteurs ainsi que la capacité du collaborateur à rentabiliser son portefeuille.
Comment expliquez-vous cette pénurie de candidats ?
Les raisons sont assez simples et découlent des facteurs de tensions exprimés précédemment.
Finalement les profils reconnus dans leur métier sont recherchés et, aujourd’hui, souvent en CDI au sein d’entreprises qui vont chercher à valoriser leur expérience et leur parcours.
À cela s’ajoute également un second phénomène : les candidats en poste sont de moins en moins actifs dans leur recherche d’emploi.
Surement lié au contexte de crise et à l’insécurité latente, les professionnels du crédit restent en veille et de manière très passive. Les retours sur annonces sont aujourd’hui à la fois moins quantitatifs et moins qualitatifs.
Il faut donc avoir la capacité à cibler ces candidats, les approcher et leur « vendre » un contenu de poste, un environnement et une culture d’entreprise.
Cette tension se traduit-elle sur les salaires ?
C’est une période complexe que l’on vit sur le marché.
Les chargés de recouvrement, Credit Manager ou Analyste Crédit sont de plus en plus recherchés ce qui induit une pénurie sur le marché.
On pourrait donc penser que cela pousse les rémunérations à la hausse mais d’un autre côté, le contexte économique global morose.
Cela amène un certain décalage entre les prétentions des candidats et les rémunérations proposées sur le marché.
Cela étant, les entreprises plus ouvertes se rendent compte de la réalité du marché et restent ouvert à recevoir des candidats hors fourchette. C’est pourquoi nous assistons en ce moment à un mouvement à la hausse des rémunérations pour des candidats aux compétences solides et variées.
CreditJob et le secteur du recouvrement
L’ambition de CreditJob est de devenir un acteur incontournable sur ces problématiques de recrutement.
Depuis plus de 8 ans, nous accompagnons les professionnels du crédit ou du recouvrement.
Nous les accompagnons dans leurs recrutements de chargés de recouvrements, d’analystes crédit, de juristes contentieux mais aussi sur des fonctions commerciales où la maitrise du secteur d’activité est primordiale.
Dans le même temps, nous collaborons avec des entreprises de toute taille, secteur d’activité et quel que soit la dimension de leur service recouvrement.
Nous mettons en avant une compréhension et une connaissance de leur problématique qui nous permettent de répondre de façon efficace à leurs besoins.
Notre base de données est exclusivement alimentée par des professionnels de ces fonctions, ce qui nous permet une réactivité optimale dans la réponse à leurs besoins.
Nous travaillons également au succes fees pour garder une liberté d’échange et une transparence totale quant aux problématiques rencontrées et/ou incohérence vis-à-vis du marché.
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