Les effets du réchauffement climatique sont indéniables. Canicules, sécheresses, incendies sont quelques-unes des conséquences.

Elles n’impactent pas seulement l’agriculture. La productivité, les rendements et par conséquent la trésorerie s’en ressentent dans de nombreux autres secteurs de l’économie.

Cette réalité ne peut plus être ignorée. Elle doit faire l’objet d’une véritable gestion des risques, d’une évaluation des menaces dans chaque entreprise.

Impact des risques climatiques sur la trésorerie des entreprises

Risques climatiques et trésorerie

Les conséquences négatives du changement climatique dans la chaîne de production d’une entreprise sont mesurables. Au-delà de 30°C, on constate une baisse générale de la productivité.

Les vagues de chaleur causent, par exemple, déshydratation et fatigue physique, ce qui a des effets substantiels sur la productivité.

De même, les canicules affectent sérieusement les rendements agricoles. Ces impacts entrainent, à leur tour, une augmentation des prix des produits agricoles et autres matières premières.

Cette réalité indique que les risques climatiques doivent être considérés avec de plus en plus d’importance par les entreprises. Ils constituent en effet un nouveau danger qui peut affecter négativement les défauts de paiement et mettre ainsi sous pression la trésorerie des entreprises.

C’est pourquoi les entreprises doivent impérativement :

  • Inclure les risques climatiques dans leurs stratégies de développement ;
  • S’adapter à ce nouveau contexte.

Pour une meilleure gestion des risques climatiques

 

Toute entreprise doit désormais chercher à prévoir l’ampleur de l’influence des risques climatiques, de leurs répercussions sur ses activités. C’est la clé pour mieux gérer les implications de ces risques sur les revenus et les dépenses, les flux de trésorerie, les actifs et les dettes ainsi que sur le financement de l’entreprise.

D’ailleurs, les entreprises ne seraient pas les seules à bénéficier de leurs efforts d’anticipation des risques climatiques.

En effet, les autorités de surveillance et les investisseurs exigent également qu’elles publient des rapports et outils permettant une meilleure compréhension des risques climatiques. Cela leur permettrait d’évaluer les stratégies financières des entreprises

En fait, de nombreuses étapes sont nécessaires pour parvenir à intégrer le risque climatique jusqu’au processus d’évaluation du risque crédit.

D’abord, il faut établir les scénarios à prendre en compte. Ceux-ci indiquent la façon dont le changement climatique affectera les différentes variables des activités économiques.

Les scénarios montrent aussi comment une transition vers une économie sobre en CO2 pourrait atténuer les impacts du changement climatique. Surtout, ils orientent les entreprises vers les mesures qui devraient être prises pour opérer cette transition.

Deuxièmement, à travers des simulations macro et microéconomiques, il faut traduire les conséquences liées aux répercussions du changement climatique en termes économiques. Cette étape permet d’identifier les acteurs affectés par cette problématique. Elle permet aussi de prédire la portée des effets du changement climatique au sein de l’entreprise.

Enfin, la troisième étape concerne le risque crédit. Elle consiste à calculer comment les variations des flux de trésorerie et des bilans pourraient affecter la solvabilité.

Ainsi, les investisseurs et les autorités gouvernementales, comme les entreprises, sont en mesure de mieux affronter les impacts des risques climatiques sur la trésorerie et les finances.

Pour conclure

Il faut bien rester conscient que les répercussions de différents scénarios issus du changement climatique sur les activités de l’entreprise comportent de grandes incertitudes. En particulier, leur ampleur reste très imprécise.

Il est donc nécessaire d’accompagner le développement de ces analyses et de les publier. Cela permet ensuite de les évaluer et les comparer avec la réalité des entreprises touchées par les risques climatiques.

 

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