L’affacturage en 2024 : avantages, métiers et perspectives d’avenir

L’affacturage prend de plus en plus d’importance dans le financement du crédit inter-entreprises. De très nombreuses entreprises de toutes tailles y ont recourt.

Faisons le point dans cet article sur les avantages de l’affacturage, sur ses métiers, mais aussi sur l’état du marché et les tendances pour le futur.

Pourquoi les entreprises ont-elles recours à l’affacturage ?

Depuis la TPE jusqu’à la grande entreprise, en cédant leurs créances clients à une société d’affacturage, les entreprises créancières bénéficient avant tout d’une solution de financement souple et rapide. Le « factoring » réduit aussi à la fois les coûts et les risques liés :

  • Aux délais de paiement ;
  • Aux impayés ;
  • Et aux procédures de recouvrement.

L’affacturage est particulièrement utile dans des contextes de tensions sur la trésorerie, qu’elles soient ponctuelles ou récurrentes.

Aussi, l’affacturage est devenu un outil indispensable pour les entreprises en forte croissance. Il leur permet de financer très efficacement leur besoin en fonds de roulement.

Enfin, un autre avantage du factoring est son prix. Les sociétés d’affacturage françaises, en particulier, offrent des solutions flexibles à des tarifs très compétitifs.

Gestionnaire d’affacturage, un métier d’avenir

Passons donc maintenant du côté des sociétés d’affacturage, encore appelées « factors ».

Même si des formations spécifiques au métier de gestionnaire d’affacturage existent, notamment celles dispensées par l’ASFFOR, des formations plus généralistes permettent également d’y accéder :

  • BTS banque ;
  • DUT gestion, commerce ou comptabilité ;
  • Ou encore toute formation supérieure en économie, gestion, finance ou commerce, complétée par une expérience terrain de la relation client.

En effet, au-delà des compétences techniques, le métier exige un très bon sens du relationnel. Car le gestionnaire d’affacturage se trouve au cœur d’une relation tripartite qui implique le factor, le créancier (client du factor) et le débiteur (client du créancier).

Le « factoring » requiert aussi des capacités d’organisation, d’analyse et de synthèse, ainsi qu’une bonne connaissance des secteurs d’activités des créanciers. Bien sûr, la maîtrise de l’anglais et d’autres langues étrangères constituent des “plus” très appréciés.

En plus des sociétés d’affacturage, de nombreuses grandes entreprises et des établissements bancaires recrutent des professionnels du factoring.

L’affacturage, un marché prometteur

Le secteur de l’affacturage se porte bien. Partout dans le monde, il est en forte croissance.

En France, il est la première source de financement à court terme des entreprises BtoB, devant toutes les autres formes de financement d’exploitation. En volume, il représente environ 18 % du PIB.

Ces dernières années, plus que jamais, les entreprises ont besoin de sécuriser leur business. Les cycles économiques sont plus courts qu’avant. Les crises se succèdent.

Alors, pour préserver leurs marges, les entreprises doivent absolument éviter les impayés. Elles ont donc besoin d’outils et de services qui les aident à anticiper.

Certes, pendant la crise sanitaire, elles ont pu compter aussi sur les prêts garantis par l’État (PGE). Et celles qui ont subi les conséquences économiques de la guerre en Ukraine ont pu bénéficier du « PGE Résilience ».

Désormais, ces dispositifs ne sont plus disponibles. Et les entreprises qui y ont souscrit doivent rembourser, avec parfois des échéances importantes. Or, sachant que le poste clients représente en moyenne entre 15 et 20 % du chiffre d’affaires annuel, l’affacturage peut aider significativement à rembourser ces prêts.

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