Pour la 3ème fois, CreditJob a organisé une enquête sur les métiers du recouvrement, de manière à dresser un état des lieux de la profession.

L’objectif est de mettre en évidence la diversité des pratiques des professionnels du recouvrement ainsi que les objectifs et les attentes recherchés par chaque acteur et pour avoir une vision de l’évolution de ce métier.

Comme nous l’avions déjà abordé, le métier de chargé de recouvrement n’est pas le préféré des Français.

Au top 10 des professions mal aimées, il rejoint sans aucun doute celui d’huissier de justice. Pourtant, dans une société confrontée aux défaillances régulières qui entraînent la chute de bon nombre d’entreprise, il s’avère que le chargé de recouvrement est indispensable.

Le marché de l’emploi ne s’y trompe d’ailleurs pas puisque la profession a le vent en poupe, les profils experts sont recherchés et les rémunérations en hausse.

Lors des 2 précédentes enquêtes, nous avions voulu dégager les tendances de cette activité, les comparer et donner le climat réel du marché d’après des indicateurs précis.

Nous avons décidé de remettre cela en 2024.

L’enquête a été conduite en ligne durant le mois de mars : 242 professionnels du recouvrement nous ont répondu. L’échantillon est plutôt féminin (75%) et en poste (80%).

 

La formation : une dominante Comptabilité et Juridique pour les formations supérieures

La spécificité de la formation initiale varie de façon importante selon le niveau d’études. Les professionnels du recouvrement avec les études les plus courtes ont suivi une formation majoritairement «Comptable» ou «Commerciale» (52% en bac+2 pour la formation comptable, 54% en Bac+2 pour la formation commerciale), tandis que les plus qualifiés ont une formation initiale orientée  «Juridique» (65% au niveau Bac+5).

Au-delà de la nature des diplômes, les professionnels du recouvrement ressentent-ils leur formation comme adéquate ? Toutes catégories confondues, 8 sur 10 répondent « oui ».

 

Missions et logiciels

Logiciel Recouvrement

Parmi les principales missions à maîtriser, la connaissance des procédures d’exécution, la capacité à gérer des situations difficiles et à maitriser les techniques de relance téléphonique sont citées par près de 5 professionnels sur 10 devant la connaissance des procédures d’exécution et l’atteinte des objectifs déterminés par la direction. Cette dernière maitrise n’avait pas autant été présente lors de nos précédentes études.

Ainsi, les chargés de recouvrement nouvelle génération remettent la relation client au cœur du recouvrement et sont plus dans une approche d’accompagnement que de contrainte : courtoisie, étude de solutions personnalisées et raisonnables pour les deux parties. La recherche d’un accord amiable est le moteur des chargés de recouvrement.

La maitrise des langues étrangères arrive à 5%. Ils sont pourtant 50% à utiliser l’anglais sur leur poste.

Mais on note une utilisation très diverse de logiciels voire même d’Excel avec 42% des répondants qui utilisent ce tableur qui semble inébranlable. Vient ensuite le logiciel SAP maîtrisé par 29 % des déclarants.

En 2018, 70% des déclarants utilisaient Excel.

 

Rémunération

Salaire métiers du recouvrement

Rien de bien surprenant, avec un Bac+2, ils sont 40% à avoir un niveau de rémunération compris entre 35 et 45 K€.

Avec un Bac+5, ils sont 25% à avoir un niveau de rémunération supérieur à 55 K€.

Les rémunérations sont en hausse depuis notre dernière enquête de 2018.

 

Quelles compétences ?

Compétences recouvrement

Lorsqu’on leur demande quelles sont les compétences les plus difficiles à maîtriser dans les métiers du recouvrement, les professionnels pensent en tout premier lieu au sens de la négociation (près de 5 répondants sur 10).

Ensuite, viennent les connaissances en droit avec 41 % des répondants.

La dimension « commerciale » semble donc l’emporter.

 

Et pour le futur ?

Cette photo à l’instant « T » n’enlève pas le fait que le recouvrement en France est un métier qui rencontre encore des difficultés.

Plus de 4 personnes interrogées sur 10 souhaitent plus de responsabilités opérationnelles et près de la moitié des répondants souhaitent acquérir d’autres spécialités.

 

Lorsqu’on leur demande de décrire le principal changement à venir dans le recouvrement, ils sont 36% à penser qu’il y aura une automatisation accrue des process via l’IA.

Pour 39% des personnes interrogées, le recouvrement ne verra aucun changement notoire.

 

 

Retrouvez nos offres en recouvrement :

Chargé(e) de Facturation et Recouvrement H/F

Chargé(e) de Recouvrement H/F

Comptable Client/ Recouvrement H/F

Chargé(e) de recouvrement H/F

 

 

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